dimanche 26 février 2012

Meeting de Nicolas Dupont-Aignan le 25 mars 2012 à 13h


SALLE EQUINOXE
20 rue du Colonel Pierre Avia-
Paris 15ème
Périphérique intérieur (sortie Porte de Sèvres), périphérique extérieur (sortie Porte de Versailles), Bus (39, 169, N13, N62), métro (station Balard)

Entrée libre, venez nombreux!

Top départ pour la campagne de terrain!

1er week-end de collage par une météo heureusement clémente!




samedi 11 février 2012

Réaction à l’agression d’un professeur au lycée Maximilien Perret d’Alfortville

Mardi dernier Le Parisien nous apprenait qu’un professeur du Lycée Maximilien Perret à Alfortville avait été poignardé par un élève de son établissement
Espérons que l’enquête en cours apporte toute la lumière sur cette agression et que l’auteur des faits soit identifié sans ambiguité.
Le problème de la violence dans les établissements scolaires est récurrent dans notre département
Ces faits de violence à l’intérieur des établissements scolaires par le fait d’élèves ou d’éléments extérieurs sont absolument inacceptables
Les enseignants et les élèves doivent pouvoir travailler en toute sécurité. Les faits de violence aux personnes sont hélas en forte augmentation, ils sont encore plus choquants quand ils se déroulent dans ce qui devrait être un sanctuaire. Cet acte extrême ne doit pas cacher la forêt des incivilités et harcèlements pluri-quotidiens que subissent professeurs et élèves dans les collèges et lycées.
Pour rétablir enfin dans tous les établissements la tranquillité indispensable à l’apprentissage des savoirs, Debout la République propose de donner le pouvoir à tout professeur de convoquer un conseil de discipline sans avoir besoin de l’aval de d’administration et que chaque élève gravement perturbateur puisse être exclu d’un établissement et pris en charge dans un environnement spécialisé, à vocation disciplinaire et éducative.
Pour les faits relevant de crimes ou de délits la réponse judiciaire doit également être plus ferme pour mettre fin au sentiment d’impunité trop souvent présent, notamment en revenant sur la loi des « 2 ans « qui exonère d’application les condamnés à des peines de moins de 2 ans tout en mettant en place des mesures pour ne pas faire des prisons les écoles du crime mais un lieu de réinsertion future.
Anne GINIEIS

jeudi 2 février 2012

Lettre ouverte à Chevènement : pour le rapprochement du camp républicain

Le 1er février, Jean-Pierre Chevènement annonce le retrait de sa candidature. Le blogueur Laurent Pinsolle, soutien de NIcolas Dupont-Aignan, dédie une lettre ouverte à l'ex-candidat du Mouvement républicain et citoyen (MRC).

Par un drôle de hasard, j’ai fini mardi Sortir la France de l’impasse, votre dernier livre, dans un train me ramenant d’un débat sur les 20 ans de Maastricht avec Yannick Jadot, député européen des Verts. Et le lendemain matin, vous avez annoncé le retrait de votre candidature.

Une inspiration républicaine et progressiste
Avec Philippe Séguin, vous avez été mes premiers tuteurs idéologiques, il y a 20 ans, lors des deux débats, celui sur le traité de Maastricht et celui sur « l’autre politique ». Vous avez été les premiers hommes politiques critiques des conséquences de la mondialisation et de l’affaiblissement des Etats, notamment en Europe. C’est vous qui m’avez fait m’intéresser au gaullisme et au Général de Gaulle. C’est pour cela que je garde votre visage sur la bannière de mon blog.

Depuis une vingtaine d’années, vous avez défendu des idées qui avaient bien besoin de l’être. Votre opposition à la première guerre du Golfe était une introduction à l’opposition de la France à la seconde expédition en Irak. Votre opposition au statut de la Corse représentait une exigence d’égalité républicaine opposée aux communautarismes qui mitent notre Etat. Vous apportez votre pierre au débat d’idées avec votre excellente fondation Res Publica.

Une voix dans la campagne présidentielle
Quand vous avez annoncé votre candidature, paradoxalement, je n’étais pas inquiet par la division du camp républicain. Pour moi, un plus un pouvait être égal à trois… Je pensais que nous ne serions pas de trop pour défendre des idées qui sont tellement caricaturées, que ce soit la sortie de l’euro, le protectionnisme, ou la construction d’une Europe des nations. Et paradoxalement, nous nous serions peut-être renforcés l’un l’autre du fait de l’égalité des temps de parole.

Tout comme La France est-elle finie ?, votre livre Sortir la France de l’impasse est une contribution utile à la campagne présidentielle. Comment ne pas partager votre analyse de l’impasse économique, de la crise de l’Education nationale, de la remise en cause de notre modèle républicain ou votre critique de la repentance ? Bref, encore une fois, les points de convergence abondent, comme j’avais pu le constater il y a 18 mois lors des universités de rentrée du MRC.

Quel choix pour 2012 ?

Etant donné mon parcours (je vous ai soutenu en 2002), j’espère que vous soutiendrez Nicolas Dupont-Aignan, mon candidat à la présidentielle. Ce rassemblement, je l’appelle de mes vœux depuis longtemps et un meeting commun fin 2007. Il y a même peut-être un petit clin d’œil à son attention dans votre livre quand vous dites que le prochain président de la République « pourra être le grand « Instituteur » du peuple (du latin instituere, mettre debout »), page 199.

D’ailleurs, les quatre enjeux que vous avez posés pour cette campagne sont totalement compatibles avec le programme du président de Debout la République (réindustrialisation par une monnaie moins chère, croissance, souveraineté budgétaire et Europe des nations). De toutes les forces politiques en présence, et en essayant d’oublier mon parti-pris, il me semble que nous sommes les plus proches, comme je l’avais théorisé en parlant des deux familles de l’ordo-souverainisme.

Je sens une tension entre vos convictions et la volonté de les faire avancer plus vite. Il n’y aurait nul calcul politicien dans un soutien au PS, seulement le choix d’une stratégie qui vous semblerait plus efficace. En effet, vous pouvez penser qu’il vaut mieux soutenir un parti au pouvoir et l’influencer. Mais les Français veulent une alternative républicaine et il faut qu’elle soit forte dès 2012 pour ne pas laisser certaines idées à qui vous savez. L’évolution des scores du Modem et des Verts démontre la grande plasticité du corps électoral et nous donne toutes les raisons d’espérer étant donné le contexte actuel.

Par conséquent, je crois qu’il vaut mieux éviter les procès d’intention et vous laisser, avec le MRC, réfléchir sereinement à la position que vous prendrez pour cette élection présidentielle. Cependant, un héritier de Jospin et Delors est-il le mieux à même de répondre aux quatre enjeux que vous avez posés, et qui sont en contradiction complète avec tout ce que ses pères politiques ont construit ? Ne dit-on pas aussi en Corrèze que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ?

Votre parcours ne vous donne aucun devoir vis-à-vis de quiconque. Est-il vraiment possible d’espérer quoi que ce soit du PS ? J’ai ma réponse. Je respecterai la vôtre, quelle qu’elle soit, mais en espérant que vous nous ferez l’immense honneur de soutenir NDA.

Marianne2, 2 février 2012